GOUVERNANCE ÉCONOMIQUE DE PEKUAKAMIULNUATSH TAKUHIKAN, IMPLIQUANT LA DISSOLUTION DE LA SDEI

Foire Aux Questions
Dossier de la nouvelle gouvernance économique de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, impliquant la dissolution de la SDEI.
Qu'est-ce que le projet de gouvernance économique de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan ?
C’est un projet visant à mettre en oeuvre une nouvelle gouvernance économique au sein de la structure organisationnelle de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan, incluant la création d’un nouvel OSBL, la Société de développement des Pekuakamiulnuatsh (SDP), et impliquant la dissolution de la SDEI.
Est-ce que la nouvelle structure de gouvernance n'est qu'une simple fusion de DPI et de la SDEI ?
Non. Un nouvel OSBL sera créé (SDP), remplaçant DPI et la SDEI après leur dissolution, celle de la SDEI étant unilatérale. Les missions sont totalement différentes : la SDEI soutient la croissance d’entreprises locales de toutes natures et DPI développe des opportunités d’affaires pour Pekuakamiulnuatsh Takuhikan. Le nouvel OSBL aura pour mission de promouvoir, favoriser et contribuer au développement économique de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan.
Quelle est la différence entre notre structure de gouvernance économique actuelle (SDEI) et la nouvelle structure de gouvernance de Pekuakamiulnuatsh Takuhikan ?
La structure actuelle repose sur une gouvernance entrepreneuriale collective et de proximité. Le pouvoir décisionnel et les orientations sont déterminés directement par et pour les entreprises de la communauté. Les orientations de la nouvelle Société de développement Pekuakamiulnuatsh seraient déterminées par Katakuhimatsheta. Ce projet ne prévoit pas de mécanismes concrets de pouvoir décisionnel, de consultation ou de rétroaction du milieu des affaires, hormis une mention d’un comité de gens d’affaires.
Quelles sont les implications légales d'une dissolution unilatérale de la SDEI ?
La SDEI, en tant qu’entité légalement constituée, ne peut être dissoute que par décision de ses membres et de ses instances dirigeantes, conformément à ses statuts et règlements.
Pourquoi la SDEI s'oppose-t-elle à ce projet ?
La SDEI estime que la pertinence d’une gouvernance économique centralisée n’est pas démontrée, que ses performances et son rôle historique sont ignorés, et que l’approche proposée est éloignée des réalités du milieu d’affaires.
Comment la SDEI a-t-elle démontré son efficacité ?
La SDEI a des résultats quantifiables en matière de création d’entreprises, d’emplois et de croissance économique. Elle a également produit une étude en 2022 démontrant son impact économique sur la communauté.
Le projet tient-il compte des réalisations de la SDEI ?
Non. Selon la SDEI, le projet a été conçu sans tenir compte de son bilan positif, de son positionnement stratégique et de sa longue histoire au service de la communauté.
Quelles sont les principales préoccupations concernant la nouvelle structure proposée ?
Les préoccupations incluent une potentielle réduction de l’autonomie décisionnelle du milieu économique local, une approche bureaucratique éloignée des réalités du terrain et un manque de mécanismes concrets pour la participation des entrepreneurs.
Y a-t-il des garanties concernant la continuité des services actuels de la SDEI ?
Le projet affirme qu’il n’y aura pas de rupture de services, mais selon la SDEI, il manque de précisions sur la continuité et l’évolution des programmes actuels.
Quels sont les risques identifiés par la SDEI ?
Les risques incluent le désengagement du milieu des affaires, une complexité administrative accrue, la perte d’expertise et de relations de confiance, et un risque accru d’influence politique dans les décisions économiques.
Comment la SDEI voit-elle son rôle dans le développement économique de la communauté ?
La SDEI se voit comme un acteur clé issu de la volonté des entrepreneurs, contribuant depuis 25 ans à l’essor de la communauté par son soutien aux entreprises locales.
Le projet respecte-t-il le processus démocratique selon la SDEI ?
La SDEI soulève des questions quant au respect des processus démocratiques, des droits d’association et de l’autonomie des organisations locales.
Le projet propose-t-il des mécanismes de consultation pour les entrepreneurs après la dissolution de la SDEI ?
Selon l’analyse de la SDEI, le projet ne prévoit pas de mécanismes concrets de pouvoir décisionnel ou de consultation pour le milieu des affaires, se limitant à la mention d’un comité de gens d’affaires.
Comment la SDEI envisage-t-elle une gouvernance économique efficace ?
La SDEI préconise une approche de collaboration et de concertation avec le milieu économique, plutôt qu’une structure centralisée.
Y a-t-il eu des tentatives antérieures de centralisation de la gouvernance économique ?
Oui, mais selon la SDEI, ces tentatives n’ont jamais été concluantes, les bénéfices réels d’une telle approche n’ayant pas été démontrés.
Comment le projet affecte-t-il l'autonomie des entrepreneurs locaux ?
La SDEI craint que la structure proposée puisse restreindre la marge de manoeuvre et l’esprit d’initiative de la communauté d’affaires.
Quelles questions la SDEI soulève-t-elle concernant le processus d'élaboration du projet ?
La SDEI s’interroge sur la synchronisation des événements, les modifications contractuelles récentes, le calendrier de mise en oeuvre, et le processus décisionnel qui a conduit à entériner le projet sans consultation préalable.
Comment le projet s'aligne-t-il avec les orientations stratégiques existantes ?
La SDEI questionne la cohérence du projet avec l’orientation de Katakuhimatsheta visant à développer une approche collaborative avec le milieu économique.
Quelles sont les préoccupations de la SDEI concernant le financement du nouveau projet ?
La SDEI note l’absence de justification détaillée du budget proposé et de plan d’allocation des ressources.
Comment la SDEI voit-elle l'impact du projet sur les différents groupes d'entrepreneurs ?
La SDEI craint que le projet puisse négliger les besoins des clientèles sous-représentées (jeunes, femmes, économie sociale) au profit de grands projets.
Quelles garanties la SDEI demande-t-elle concernant le nouveau projet ?
La SDEI demande des précisions sur la structure opérationnelle, le financement, les objectifs de performance et les mécanismes de reddition de comptes.
Comment la SDEI propose-t-elle d'améliorer la gouvernance économique actuelle ?
La SDEI suggère de privilégier une approche de collaboration et de concertation avec le milieu économique, plutôt qu’une centralisation.
Quel est l'impact potentiel du projet sur les accords de financement existants de la SDEI ?
Ces accords pourraient nécessiter une révision ou une renégociation, avec des implications légales et financières potentiellement importantes.
Le projet prévoit-il une période de consultation publique ?
Selon la SDEI, le processus devrait inclure une période de consultation publique et une évaluation d’impact sur la communauté, ce qui ne semble pas être le cas actuellement.
Comment la SDEI voit-elle son alignement avec les priorités de Katakuhimatsheta ?
La SDEI souligne que sa planification stratégique 2022-2026 s’aligne étroitement sur le plan d’action 2021-2025 de Katakuhimatsheta.
Comment la SDEI envisage-t-elle l'avenir du développement économique de la communauté ?
La SDEI prône un développement économique au bénéfice de l’ensemble des membres de la Première Nation, plutôt qu’une approche centrée uniquement sur Pekuakamiulnuatsh Takuhikan.
Quelles sont les implications du projet sur le droit d'association des entrepreneurs ?
La SDEI souligne que le droit d’association volontaire, un principe fondamental, semble remis en question par la démarche de dissolution proposée.
Comment la SDEI propose-t-elle de maintenir l'expertise accumulée au fil des ans ?
La SDEI met en avant le risque de perte d’expertise et de relations de confiance établies avec les entrepreneurs locaux, qui pourraient être difficiles à reconstruire dans une nouvelle structure.
Quelles sont les inquiétudes de la SDEI concernant l'influence politique dans le nouveau modèle ?
La SDEI craint un risque accru d’influence politique dans les décisions économiques, ce qui pourrait compromettre l’indépendance et l’objectivité des choix stratégiques.
Comment la SDEI envisage-t-elle la suite des discussions avec Pekuakamiulnuatsh Takuhikan ?
La SDEI reste ouverte au dialogue, mais insiste sur la nécessité de respecter son processus démocratique et de prendre en compte les préoccupations soulevées dans son analyse.